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Les principales races du monde

Je présente ici les races principales, je ne donnerais pas d'information sur les Chorredas et les Attaveks pour ne pas spoiler les événements du livre.

Je ne présenterais pas non plus les clans interraciaux sur cette page, ce serait inutilement trop long. Pour en savoir plus sur leurs coutumes, rendez-vous dans les posts du blog !

Vous trouverez ci-dessous et dans cet ordre:


Les Elfes des Lumières

Les Elfes des Ombres

Les Nains

Les Nomegats

Les Fées

Les Orcs

Les Iquas

Les Rokaths

Elfes des Lumières

Les Elfes des Lumières:

Ces êtres en grande majorité pacifiques vivent sur de grandes plaines et refusent de faire la guerre même s'ils sont en danger. Ce sont d'incroyables guérisseurs qui cultivent les terres avec du blé, de l'orge et des plantes médicinales. Leurs régimes alimentaires peuvent varier d’un village à un autre, mais ils sont principalement végétariens, voire végétaliens.

Leurs habitations sont créés par leur déesse elle-même, ce sont des arbres immenses possédant le nombre adéquat de pièces selon les familles. Seul le village de Fyrupana-Ra fait exception pour que les arbres ne bloquent pas les vents marins et ainsi éviter de se fâcher avec les Iquas. Ce groupe refuse aussi les avancées technologiques pour vivre en communion avec la nature, comme autrefois.

Les Elfes de Kovân et de Zovân varient de bien des manières telles que leur apparence ou bien leur culture. Sur le premier continent, leur peau est majoritairement claire et leurs cheveux foncés, mais sur le second, leur peau est foncée et leurs cheveux sont clairs. Il existe cependant quelques endroits qui mélangent ces traits riches en couleurs aussi bien sur Kovân que sur Zovân. Se limiter à une seule version ou même vision de ce peuple serait erronée et fade.

En politique, ce sont les médiateurs et des négociateurs. Grâce à eux, beaucoup de conflits ont été évités par le passé et des concessions ont été mises en place. Ils acceptent chaque rendez-vous pour entretenir la paix, même si aucun Doven n'a eu lieu depuis des siècles.

Ils apprécient de confectionner des bijoux grâce à des gants de forge, qui sont dans un alliage très spécial, afin de les mettre dans leurs cheveux à l'effigie de leur divinité. Une boucle d’oreille munie d'un diamant taillé montre si l'individu vit chez ses parents où s'il est marié : c'est le Milia. Porté à gauche l'individu est encore chez ses parents, à droite, quelqu’un l’a épousé et ils vivent désormais ensemble. De longues perles en tube séparent le diamant de l'anneau pour représenter le nombre d'enfants ou de frères et sœurs, tout dépend où se situe le Milia. Le Milia représentant la fratrie est accroché à l’entrée de la maison après le mariage en guise de bénédiction et de protection.

Ce peuple séduit leur partenaire par leur longue chevelure soyeuse et bien décorée. Cette dernière est d'ailleurs leur particularité principale. Les villages transmettent leur savoir à l'oral à la jeune génération le soir autour d'un feu de camp en partageant le repas ou bien après ce dernier.

Chaque matin ils se penchent front contre terre pour prier Fyzi et entretenir leur relation avec elle. Ils laissent librement les animaux traverser leur village, mais dirigent les plus gros ailleurs s'ils risquent de détruire leurs habitations ou leurs cultures.

Une elfes rousses au cheveux ondulés relevés en un chignon. Deux tresses partent de sous les oreilles pointues et descendent jusqu'à ses hanches. Elle porte un diadème de perles vertes, une capeline turquoise attachée autour de son cou avec une broche en or pour dénuder ses épaules et son dos. sa robe bustier est inspiré de la nature, tels des feuilles dans les ton vert feuille et marron. Elle se tient dans un champs d'herbes sèches et jaunies qui contiennent des baies rouges. La végétation est si haute qu'elle atteint ses épaules.
Elfes des Ombres

Les Elfes des Ombres:

Principalement calme, c'est un peuple très diplomate, recherchant toujours la solution pacifique à un conflit, ils savent cependant se défendre en cas de besoin. Ils adhèrent d'ailleurs à la même politique que leurs cousins des Lumières. Ils sont néo-végétariens, apportant du poisson à de nombreux plats composés de végétaux divers et variés.

Ce qui les distingues le plus ne sont pas les apparences variées qu’ils peuvent avoir d’un continent à l’autre, à l’instar de leurs cousins, mais leurs yeux. Incapables de voir à la lumière du jour, ils ont adoptés une vie nocturne. Les Elfes des Ombres qui vivent la journée dans des villes mixtes portent des lunettes spéciales confectionnées par les Nomegats.

Leurs habitations sont elles aussi créées par Fysi, entourant les arbres par colimaçons. Ils les réunissent par ponts ainsi que de grandes allées de bois construites par le temps grâce à des branches et des arbres qu’ils ont patiemment pliés pendant des décennies. Des lanternes de pierres et de cristaux bioluminescentes illuminent doucement les chemins, habillant la ville de lueurs enchanteresses en accord avec la faune et la flore. Les symboles religieux représentés sur leurs portes comportent les phases lunaires au contraire de leurs cousins qui louangent le soleil et sa naine rouge, Krazon.

La séduction se fait principalement lorsque les conteurs prennent le rythme de la soirée, mais la juste décoration de leur chevelure est aussi un facteur. Leur Milia est un écarteur, creux à gauche, et plein à droite. Le Milia de l'amour sera blanc lors du mariage, bleu en cas de divorce et noir si la moitié est décédée. Les époux peuvent se séparer mais les partenaires ne pourront plus jamais se remarier, s'ils se remettent en couple, ils sont appelés Philimàn. Ils sont acceptés dans le clan, bien que mal vue et leur Milia comporte une croix de peinture rouge.

Sur Zovân, de grosses perles décorent d’épaisses mèches dans une couleur unique, souvent associée à leurs yeux ambrés, bleu nuit ou opalins. La majorité des Elfes des Ombres ont la peau foncées et les cheveux clair, souvent crépus. Quant à ceux de Zovân, leur peau est blanches et leurs cheveux sont foncés et décorés d'or ou d'argent. Voir des Elfes des Ombres à la peau et à la chevelure soit clairs, soit foncés, peut importe les continents, est plus que probable. La mixité ethnique et les différentes générations rendent tout possible.

Fins poètes et grands narrateurs, c'est un peuple qui apprécie se retrouver la nuit tombée pour raconter les histoires du monde et du clan. Ils ont aussi la particularité de mettre leur histoire et culture à l’écrit contrairement à leurs cousins qui lèguent leur savoir à leurs descendants principalement à l’oral.

Pour prier Fyzi, ils s'agenouillent autour du plus vieil arbre de leur village et lient leurs mains avec les autres, marmonnant des patenôtres. Ce sont des êtres très pieux et superstitieux qui vouent leur existence aux dieux. Le respect envers eux est une de leur plus importantes traditions et personne ne peut y déroger en entrant sur leurs terres.

Nains

Les Nains:

Réputés pour leur mauvais caractère et leur manque de subtilité, les Nains de Kovân ne sont que très peu appréciés en dehors de leur capacité à exploiter les mines. Omnivores et avares, ils ont tendance à trop chasser et entrent régulièrement en conflit avec leurs différents voisins. Ceux de Zovân cependant sont plus calmes et agissent comme les médiateurs de leur continent.

Leurs villes sont toutes faites de pierre, à la fois pour éviter les incendies et également pour vénérer l’esprit des montagnes qu’ils respectent autant que Kruvo, la divinité des matériaux. Le bois est surtout utilisé pour faire des meubles et les portes ainsi que des volets. Tout comme les Nomegats, ils s'entourent de remparts gigantesques pour se protéger des Karapots ainsi que de leurs voisins.

Sur Kovân, ils sont un peuple patriarcal avec une culture misogyne persistante bien que les femmes se battent pour changer cela. Leurs idées restreintes les empêchent d'avancer sur le plan social, excluant toute personne remariée, les enfants illégitimes, en plus de faire preuve de beaucoup de racisme. Par ce fait, plusieurs Nains se retrouvent hors des villes minières pour faire affaires dans d'autres villes afin de fuir la pression de leur pays d’origine tout en travaillant encore pour leur peuple. Ces exclus de la société sentent un besoin irrépressible de prouver leur valeur envers leur patrie qui, malheureusement, ne les acceptera jamais.

Ils alimentent Imely en métaux et pierres précieuses, les habitants du monde prennent donc garde de ne pas les froisser. Les résumés des Dovens sont d’ailleurs consignés dans la ville naine éponyme Dovena à Kovân où se sont déroulées ces réunions si importantes.

Sur Kovân, les partenaires de vie se trouvent dans les conflits qui sont générés entre deux individus. Beaucoup de couples se forment à la taverne, alcool et musique allant de pair avec les chants paillards dans une ambiance étonnement chaleureuse pour tout le monde. Les femmes restent principalement au foyer pour s'occuper de leur famille, mais certaines brisent les traditions en travaillant. Bien souvent comme serveuses ou bien en donnant un coup de main à l'élevage du bétail, elles s’acharnent au travail et cherchent à prendre le devant de la scène pour prouver leur valeur. Les plus téméraires se rendent à la mine, mais sont très mal vues par le reste de la société.

Sur Zovân, le syncrétisme culturel avec les Fées, un peuple matriarcal, à mis tous les genres sur le même pied d’égalité. Moins vindicatifs mais tout aussi déterminés, ils savent quand sortir les armes pour se défendre ou garder le continent en paix. La qualité de leur barbe est un critère de beauté et de séduction qui prône sur tout le reste. Ils peuvent également apporter une pierre de Morweân en guise d’engagement pour montrer leur motivation et leur capacité à relever les défis de la vie à deux.

Une fois par semaine, les Nains se réunissent dans la chapelle pour prier ensemble sur l'autel de Kruvo, ils peuvent aussi y aller quand bon leur semble. Les mariages se font également en ce lieu, la tradition veut que l’un des époux lance l’autre dans la foule et celui qui le ou la rattrape sera le témoin de leur union.

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Nomegats

Les Nomegats:

Leur énergie et leur excentricité les rendent bien souvent difficiles à supporter. Scientifiques officiels d'Imely, les Nomegats sont des novateurs qui donnent un coup de pied dans l'avancée technologique. Omnivores mais raisonnables, ils ne prennent que ce dont ils ont besoin et cultivent en prenant soin de la terre ainsi que de leurs bêtes. Ces êtres possèdent quatre doigts au lieu de cinq et ont le symbole d’Ekryv, la divinité des énergies, sur leur front.

Tout comme les Nains, les Nomegats ont de grandes villes fortifiées, des canons et autres armes d'énergies sur leurs remparts pour les défendre contre tout type d'attaque. Ces armes sont principalement conçues pour repousser, voire assommer, ils ne tueront qu’en cas de grande nécessité. Les maisons sont entassées les unes sur les autres, formant de grands immeubles. Les hangars de construction au centre des villes sont les plus démesurés et certains servent d'auberge aux voyageurs égarés. Les machines et les rouages bien visibles de ces dernières séduisent de nombreux iméliens chaleureusement accueillis. Du moins, à Kovân. Les Nomegats de Zovân ont montré une profonde hostilité et une discorde au sein de leur propre peuple depuis plusieurs années.

Occupé à étudier et confectionner des inventions folles, ce peuple ne s'intéresse que peu à la politique. Ils préfèrent suivre la majorité que de proposer des idées. Ils acceptent cependant de participer aux réunions si un conflit risque de faire ralentir leurs recherches. Ils arrivent à s'entendre avec les Nains en les amadouant grâce à leurs alcools raffinés par leurs machines. Cette collaboration leur permet d’obtenir des matériaux de leurs mines. Un karta est tout de même choisi chaque fois que ce dernier meurt pour garder un semblant d'ordre, ainsi que l’espoir de voir un nouveau Doven.

Leurs capacités à manipuler des énergies diverses et variées leur permettent de créer des batteries pour leurs machines. Un groupe de Nomegats est donc présent dans toutes les cités possédant ce genre de technologie pour les alimenter directement sur place.

Chaque djamn (année) une fête de l'invention est organisée dans les villes. La plus grande et extravagante se déroule à Ekodjova-Nyan. Ces célébrations sont aussi une source de rencontre pour trouver partie. Plus un Nomegat est imaginatif et plus il est susceptible de plaire, leur folie est même vue comme irrésistible. Une femme a fait sauter sa maison en essayant de faire un véhicule télécommandé ? Elle sera mariée dans la semaine !

Chacune de leurs inventions sont remerciées au nom de leurs dieux. Ils les prient pour avoir les matériaux nécessaires à la confession ainsi qu’au bon fonctionnement de leurs machines. C'est le premier peuple à avoir eu l'idée de créer des totems pour représenter symboliquement les divins et pouvoir les placer dans des lieux de culte.

Une homme et une femme en tenue victorienne qui se baladent dans la rue de leur ville.
Fées

Les Fées:

C’est un peuple féminin de naissance, mais n’excluant pas les variances de genre, tout comme les autres peuples d’Imely. Leur philosophie varie d’un continent à l’autre : sur Kovân les Fées sont réputées pour être des idéalistes qui prônent un genre de paix impossible à obtenir ; sur Zovân elles sont souvent les premières à prendre les armes. Contrairement aux autres peuples, les Fées des deux continents n’estiment pas faire partie de deux branches différentes, elles se voueront autant de respect qu’à un membre de leur famille.

Sur Kovân, chaque village est construit sur un arbre géant appelé Phillyn, qui signifie protecteur dans la langue des Fées. Elles habitent sous forme miniature dans un ensemble de fleurs géantes, à la sève dorée visible sur leur surface, qui poussent sur l’arbre-mère. De petites extensions de roche, couvertes de mousse et autres végétaux, sur lesquelles tiennent d'autres fleurs sont dispersées au pied du Phillyn et sont le plus souvent des lieux de rassemblement. Les racines végétales relient tout le village à l'arbre, ce qui permet aux Fées de communiquer aussi bien avec le Phillyn qu'entre elles par un simple toucher sur l’écorce ou les murs. La nuit tombée, la phosphorescence de la flore née de la magie illumine les contrées de Siflân.

Leur culture est majoritairement axée sur les célébrations, les jeux, les danses, la musique et les chants. Pour toutes ces raisons, elles aiment donner chaque soir de grandes fêtes. Chaque village qui les accueil à la joie de festoyer à leur manière toute la nuit durant. Elles sont aussi réputées pour faire de minutieuses broderies avec des fils d'or ou d’argent et des pierres précieuses.

Les critères de séduction passent par différents points, mais principalement par la communion avec le soi-profond et leur environnement. Les Fées ont différents types d'ailes, certaines tiendront plus des libellules et d'autres, des papillons. Dans ce dernier cas, la couleur sera importante pour charmer une autre personne. En signe d’union, elle porte un anneau à la main droite relié au bracelet de fiançailles.

Pour concevoir un héritier, les partenaires choisissent un élément (le feu, la terre, l’air, l’eau, les végétaux ou la foudre) et font appels à une prêtresse qui liera leur énergie à cet élément pour créer un œuf. Ce type de conception donne aux bébés une tâche de naissance à la place du nombril. Elles peuvent cependant tomber enceintes si elles sont avec une personne physiquement capable de leur offrir une descendance.

Leurs ailes s'enroulent autour d'elles pour leur donner la taille moyenne des autres races d'Imely, une série de runes s'enrouleront alors tout autour de leurs bras. En les activant, les ailes se déploient, traversant les vêtements, et donnent aux Fées une hauteur d'environ dix centimètres. Certaines, fières de leurs attributs, gardent leurs ailes par-dessus leurs vêtements.

Un village sur les falaises au nord du pays des Fées de Kovân est quelque peu différent. Ce sont les Tillythiams. Plusieurs membres de race différente y habitent également, elles ont donc pris l’habitude de vivre sous leur plus grande forme. C'est un regroupement de mages, de prêtres et d'enchanteresses, qui travaillent en communion avec tous les dieux. Ces mages sont chargés des grandes célébrations en leur honneur ainsi que de procéder à l’union des âmes nommée Katesh. Contrairement à ce que beaucoup pensent, la reine-mère des Tillythiam n’est pas la Karta des Fées. Cette dernière vit dans un autre village de Siflân de Kovân.

Leurs prières à Ekryv se font en communiquant avec le Phillyn à n'importe quelle heure de la journée. Beaucoup de Fées cherchent le réconfort de la divinité des énergies par ce biais afin d’obtenir des conseils à propos de leurs compétences magiques. Les réponses viennent par le biais d’images ou d’émotions transmises par télépathie. En dehors des Tillythiams qui portent une attention égale entre les neufs dieux, les Fées vénèrent majoritairement Divlân et Fysi, les divinités de l’amour et de la nature.

Un fond inspiré de temple de la Grèce antique avec vue sur une forêt. Deux fées se tiennent les mains et se regardent amoureusement. La première est brune aux yeux violet avec une peau matte. Sa tenue très ouverte principalement marron montre ses ailes de papillons noires et vertes. Ses bijoux en or sont épais, rond et décoré de rubis. La seconde est blanche, les yeux vert pomme et les cheveux roses. Sa robe dos nue en dégrade vert en haut, jaune au centre et framboise en bas est ouverte au niveau des hanche pour montrer ses ailes de libellule enroulé autour d'elle. Ses bijoux en argent sont fin et décorés d'émeraudes. Toutes deux ont des symboles magiques enroulés autour de leurs bras.
Orcs

Les Orcs:

Ils impressionnent par leur musculature aussi impressionnante que leur mâchoire inférieure munie de larges crocs. Malgré leur apparence patibulaire, ce sont des êtres sensibles, prenant soin de leur peuple ainsi que des bêtes qu'ils domptent et élèvent pour protéger l’endroit où ils vivent. Même si l’éloquence n’est pas leur qualité première, ils font les efforts nécessaires afin de faciliter les échanges avec leurs voisins. Ils ne sont pas inoffensifs pour autant et n’hésiteront pas à prendre des armes lourdes pour répliquer à la première provocation ou déclaration de guerre.

Sur Kovân, les Orcs creusent leurs maisons dans les parois des canyons afin d'être mieux protégés en cas de tempête et surtout contre les animaux du désert. De solides double-portes mènent à de grands espaces contenant leurs bêtes ainsi qu'aux allées dans les roches. Les cavernes sont sombres mais humides et fraîches, ce qui leur permet de cultiver les végétaux nécessaires à l'alimentation de leur bétail ainsi que d'eux-mêmes. Les villages sont fermés par de hauts murs et des portes gigantesques afin que les scorpions géants ne se baladent pas à l'intérieur.

Sur Zovân, les Orcs se sont adaptés au climat tropical et ont construit des habitations en bois entassées les unes sur les autres. Ils essayent de prendre le moins d’espace possible pour ne pas avoir à déboiser ou déranger les animaux en agrandissant la ville.

Les Orcs ont une opinion politique bien souvent neutre. Malheureusement, ne prendre aucun parti a entrainé un manque de considération irrespectueux grandissant pendant les Dovens. Dans les villages, un chef est désigné pour répondre aux besoins primordiaux du peuple, toutes les décisions sont prises par lui et rien ne se fait sans son accord. Les kartas actuels ne sont que peu enclins à assister à un nouveau doven, fatigués d'épuiser leur peuple d'espoirs vains en ce qui concerne leur intégration au monde.

Réputé pour ses compétences de forgeron et leur résistance naturelle aux hautes températures, ce peuple peut manipuler tous les métaux près d’un brasier et en faire ce qu'il veut. Beaucoup d'armes et d’armures sont leurs œuvres, cependant la traversée de leur contrée rend les transactions de marchandises difficiles.

Tous les membres du peuple forgent, les enfants apprennent très tôt à tenir un marteau et à utiliser les feux par le biais du doyen. Pour séduire, les Orcs fabriquent un objet particulier et l'offrent à l'élu de leur cœur. Si les sentiments sont réciproques, l'autre l'accepte et lui confectionne quelque chose en retour. S'ils s'unissent par le razoss (la première union avant le katesh), les époux porteront un bracelet de couple comportant des arabesques représentant leur relation.

Lorsqu'ils forgent, le rythme des marteaux et le tintement du métal les poussent à chanter en cœur des cantiques sur Lokum, la divinité de la forge. Ils ont d'ailleurs un totem le représentant dans leur foyer ainsi que leurs forges.

Un orc musclé torse nu avec les côtés du crâne rasé, ses cheveux noires-violacés décorés d'atébas rouge. Il a le corps partiellement couvert de tatouage inspiré de ceux Maori. Il se tient avec une main sur la hanche dans un paysage désertique, au milieux des canyons.
Iquas

Les Iquas:

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Iqua femelle

Peuple aigri et acariâtre, ils s'isolent du reste du monde. Leur apparence va d'ailleurs de pair avec la crainte qu’ils inspirent : si les hommes ont des couleurs chatoyantes et exotiques, les femmes sont ternes et froides. Ce peuple matriarcal qui maltraite violemment les membres masculins et ceux considérés comme faibles n’a aucune pitié, ni envers les siens, ni pour le reste d’Imely. Ils n'ont guère besoin d’échanger avec les autres races puisqu’ils se nourrissent des végétaux marins et des poissons autour d’eux.

Des cavernes sous-marines proches les unes des autres leurs servent de nid. Les femmes et les hommes habitent séparément à leur dixième année jusqu'à ce qu'un couple se forme pour avoir sa propre alvéole. Ils meublent leur intérieur de plantes et de roches, créant des cocons douillets pour que les femmes puissent dormir confortablement. Les hommes doivent se contenter du strict minimum tel que les restes du repas des femmes et d’un tas de pierre. Se plaindre n’est pas une option, à moins qu’ils aient décidé que leur vie ait trop duré. Les animaux marins avec lesquels ils cohabitent protègent leur territoire et inversement, ils ne craignent donc pas d'attaque.

Les rares chanceux ayant pu apercevoir un homme ne les revoient pas remonter une seconde fois à la surface. À cause de ces restrictions immorales, les enfants à moitié Iqua sont rares et ne connaissent presque jamais leur parent natif de la mer. La karta est redoutée dans le monde entier, adhérente à l'ancien système pour diriger son peuple. Une chef de clan pour chaque tribu est désignée pour apporter un rapport politique une fois par mois sans que la karta n’ait à se déplacer.

Également, l'eau les assiste à tous les instants de leur vie, et répond à leurs appels aussi bien pour se défendre que pour attaquer. Si jamais ils sont contrariés pour une raison ou une autre, ils peuvent empêcher les poissons de se faire capturer et rendre la vie difficile, voire impossible, au reste du monde terrestre. En priant la divinité des océans, des tsunamis peuvent être déclenchés et raser les villes et villages côtiers. Leur chant est aussi une source de pouvoir colossale pouvant faire plier toute volonté ou briser un sort.

Leur voix est une part importante de leur culture et de leur fierté. À tel point que sans, les Iquas se meurent à petit feu. Priver un Iqua de sa voix est également un châtiment que les femmes infligent aux hommes pour garder le contrôle sur eux. Si certains deviennent muets à cause d’une blessure, certains le sont après les intenses sévices physiques comme psychologiques.

Les femmes ne séduisent pas, ce sont elles qui choisissent l’homme qu'elles veulent en fonction de ses écailles colorées et sophistiquées. Elles mettent un bandeau autour de son bras en guise de symbole d'union et ils n’ont aucun droit de discuter leur décision. Les femmes pondent un petit œuf qu’elles placent à l’intérieur des hommes pour les faire féconder. Les enfants naissent le plus souvent par deux et sont soignés par les hommes mais éduqués par les femmes. Les gardes qui surveillent les hommes font attention à ce qu’aucune idée révolutionnaire ne soit donnée aux jeunes garçons. Quant aux jeunes filles, elles apprennent très tôt à devenir aussi aussi cruelles que leurs mères. Si des Iquas tentent de changer les choses, ils disparaissent un soir et ne reviennent jamais.

Les couples de femmes ne sont pas rares, seul témoin de l’amour tordu que les membres de ce peuple peut se porter. Bien souvent, elles prennent plusieurs hommes pour le plaisir de les maltraiter par la suite ensemble.

Les Iquas peuvent aussi bien s'adapter à la vie sur terre que dans la mer, leurs branchies sur leur cou se compriment et ainsi ils peuvent respirer l'air extérieur. Lorsque les femmes sortent de l'eau, leur queue se transforme en une multitude de voiles écailleux. Puisque personne n’a pu voir un homme sortir, personne ne sait s'il en est de même pour eux. Leur arrogance et leur sentiment de supériorité ne les motivent pas à rejoindre la terre ferme, elles restent donc dans la mer et ne voient les berges uniquement que comme une destination exotique pour paresser un peu.

Chaque naissance est suivie d'un baptême par Takuro, le dieu de la vie à qui ils font une offrande pendant la gestation. Ces cadeaux pour les divins sont des plats placés sur un autel avant de répandre le sang d’un homme dans les eaux du lieu de culte. Très pieux, les Iquas prient Shikymra, la divinité des océans chaque matin et soir.

Homme Iqua

Rokaths

Les Rokaths:

Les Rokaths évoquent autant de fascination que de dégoût pour beaucoup de peuples à Imely. Ils ont un caractère difficile et indomptable, ce qui n'aide point à la communication avec les autres races en dehors des Orcs, eux aussi peu loquaces.

Omnivores mais avec une nette préférence pour la viande, ils chassent en groupe avec une meute de karapots élevés par leurs soins et rapportent de la viande pour le reste du village. Ils vivent principalement dans de petits villages. Si des karapots sont présents, un karakesh, un rituel de territoire, est mis en place à l’improviste pour légitimer leur présence.

Mis à l'écart par les autres peuples, les Dovens n'ont pour eux de "réunion du monde" que le nom. Depuis longtemps les Rokaths s'occupent eux-mêmes de leur patrie, les chefs de clans se réunissent une fois par an pour discuter des problèmes et y trouver solutions. Ils ne s'intéressent donc que peu à ce qu’il se passe en dehors de leur peuple sauf si cela concerne les karapots.

Ils se séduisent par leur cuisine mais également pendant des cérémonies de combat, là où tous trouvent partenaire. Même s’ils sont farouches en public, ils savent se montrer de l’affection dans l'intimité. Divlân est par ailleurs leur divinité de prédilection de par leur capacité à ne tomber amoureux qu’une seule fois dans leur vie. Si leur moitié meurt, ils se laissent dépérir, le cœur brisé. Les couples qui souhaitent s'unir officiellement font directement un katesh, car ils ne craignent pas de rupture. Incapables de s'embrasser comme d’autres peuples le font, ils attrapent la ou les défenses de l’autre pour représenter cet acte qu'ils considèrent hautement passionnel (le shary).

Il existe différents clans avec des styles vestimentaires et décoratifs en lien avec leur environnement : celui des forêts (décorations en bois, fourrures/peaux, peintures camouflage.) ; des montagnes ( plumes, pierres/os d'oiseaux, peintures tribales) ; des déserts (os, carapaces de scorpions géants, peintures graisses/sables.) ; ainsi que celui des dragons ( griffes/mues de dragons, coquilles d’œufs, peintures flammes et griffures). Chacun possède un tatouage à l'effigie de son clan sur une partie du corps. Pour des raisons commerciales, un Rokath d’un autre clan peut habiter chez un autre, mais aucune paire accouplée n’a le droit de se former. Si un tel scénario se produit, alors on brise le tatouage du couple d’un coup de griffe avant qu’ils ne soient exclus de tous les clans. Cela fait d’eux des razens, des réprouvés. Chez celui des dragons, c'est la peine de mort.

Dès le plus jeune âge, les rokaths apprennent le maniement des armes, les arts martiaux ainsi que les percussions et les chants primitifs. Proches des karapots, ils les protègent et inversement car la communion est très importante pour eux. Ils élèvent des korts pour chasser avec eux ou simplement en faire des animaux de compagnie. Ce sont d'ailleurs de grands dompteurs de bêtes, acceptant d'aider les autres races à apaiser leurs karapots de transport si ces derniers sont instables.

Pour vénérer Kettoss, ils effectuent un rituel en son honneur sur les membres de leur meute de karapots lorsqu'ils les choisissent et lui adressent des prières avant chaque combat. Pour Divlân, les couples la prient chaque jour pour la remercier de leur union.

Deux rokaths à l'attitude complice, l'un taquin et l'autre amusé. Les Rokaths sont des Êtres avec des oreilles à double pointes, des cornes sur les joues, des dents en crocs, quatre doigts griffus aux mains et des pieds de dinosaures. Des écailles larges protèges aussi biens leurs avants-bras jusqu'au bout de leurs doigts que leurs tibias jusqu'en bas de leurs pieds. Le premier a une tenue qui couvre presque entièrement son corps, faite de cuir et de différent marrons. Un plastron sur sa poitrine représente un dragon qui s'envole et découvre ses bras et son cou qui est paré d'un ras-le-cou en cuir. Le second à une tenue faite pour les long voyage. Son protège poitrine en cuir passe par dessus son haut tissue turquoise foncé. Il porte également une écharpe en lin autour du cou et un drapé autour de ses hanche bleu roi bordé de broderies pourpre. Un petit lot de plume et de symbole en bois magique pendent à sa ceinture.
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